Projet de reconstruction de la Sorbonne, façades sur la rue Saint-Jacques
Alphonse Defrasse
(1860 -
1939)
Presque tous les gouvernements, depuis le premier Empire jusqu'à la IIIe République, ont désiré reconstruire la Sorbonne. Les projets les plus aboutis furent ceux de Léon Vaudoyer et Louis Duc sous le second Empire, mais c'est la IIIe République qui va dresser le nouveau "palais du savoir", hommage à l'enseignement public et au développement scientifique du pays.
Le programme du concours, extrêmement précis, est publié le 19 avril 1882. Dans une page d'observations générales, on peut lire "qu'il y aurait peut-être intérêt et convenance à concentrer vers la rue des Ecoles les services de l'administration académique, les amphithéâtres destinés aux séances publiques et les services communs, la bibliothèque et ses annexes, l'Ecole pratique des Hautes Etudes [...] ; l'ancien collège de la Sorbonne serait affecté à la faculté des lettres et la faculté des sciences trouverait sur les rues Saint-Jacques, Cujas et Victor-Cousin les espaces considérables qui lui sont actuellement nécessaires". C'est l'orientation que vont suivre les différents projets, y compris celui de Defrasse, qui installe les bâtiments scientifiques au long de la rue Saint-Jacques.
Le concours attire vingt-huit architectes. Dix projets sont primés et c'est Henri Paul Nénot qui l'emporte. La première pierre est posée en 1885, l'ensemble est terminé en 1901.
Le projet de Defrasse est très proche de celui de Nénot, en "grand appareil de pierre, enrichi de sculptures décoratives, sommé par d'immenses combles couverts d'ardoises, hérissé de cheminées et de lucarnes". On y retrouve le type d'architecture choisi par Hector Lefuel pour les façades du Nouveau Louvre.
Les projets du concours de reconstruction de la Sorbonne ont presque tous disparu. Ce dessin constitue donc un témoignage exceptionnel de l'un des très grands chantiers de la IIIe République.
Le programme du concours, extrêmement précis, est publié le 19 avril 1882. Dans une page d'observations générales, on peut lire "qu'il y aurait peut-être intérêt et convenance à concentrer vers la rue des Ecoles les services de l'administration académique, les amphithéâtres destinés aux séances publiques et les services communs, la bibliothèque et ses annexes, l'Ecole pratique des Hautes Etudes [...] ; l'ancien collège de la Sorbonne serait affecté à la faculté des lettres et la faculté des sciences trouverait sur les rues Saint-Jacques, Cujas et Victor-Cousin les espaces considérables qui lui sont actuellement nécessaires". C'est l'orientation que vont suivre les différents projets, y compris celui de Defrasse, qui installe les bâtiments scientifiques au long de la rue Saint-Jacques.
Le concours attire vingt-huit architectes. Dix projets sont primés et c'est Henri Paul Nénot qui l'emporte. La première pierre est posée en 1885, l'ensemble est terminé en 1901.
Le projet de Defrasse est très proche de celui de Nénot, en "grand appareil de pierre, enrichi de sculptures décoratives, sommé par d'immenses combles couverts d'ardoises, hérissé de cheminées et de lucarnes". On y retrouve le type d'architecture choisi par Hector Lefuel pour les façades du Nouveau Louvre.
Les projets du concours de reconstruction de la Sorbonne ont presque tous disparu. Ce dessin constitue donc un témoignage exceptionnel de l'un des très grands chantiers de la IIIe République.
Oeuvre non exposée en salle actuellement