Saint-Tropez. La Bouée rouge
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Paul Signac
Saint-Tropez. La Bouée rouge
1895
huile sur toile
H. 81,2 ; L. 65,0 cm.
Donation sous réserve d'usufruit Dr. Pierre Hébert, 1957
© Musée d’Orsay, Dist. RMN-Grand Palais
/ Patrice Schmidt
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Paul Signac
Saint-Tropez. La Bouée rouge
1895
huile sur toile
H. 81,2 ; L. 65,0 cm.
Donation sous réserve d'usufruit Dr. Pierre Hébert, 1957
© RMN-Grand Palais (Musée d’Orsay)
/ Sylvie Chan-Liat
Légende
Paul Signac,
Saint-Tropez. La Bouée rouge,
1895,
huile sur toile,
H. 81,2 ; L. 65,0 cm. ,
Donation sous réserve d'usufruit Dr. Pierre Hébert, 1957,
© Musée d’Orsay, Dist. RMN-Grand Palais
/ Patrice Schmidt
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Légende
Paul Signac,
Saint-Tropez. La Bouée rouge,
1895,
huile sur toile,
H. 81,2 ; L. 65,0 cm. ,
Donation sous réserve d'usufruit Dr. Pierre Hébert, 1957,
© RMN-Grand Palais (Musée d’Orsay)
/ Sylvie Chan-Liat
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Paul Signac
(1863 -
1935)
Oeuvre non exposée en salle actuellement
Paul Signac, passionné de navigation, a souvent peint les bords de mer et les ports, ici celui de Saint-Tropez qu'il découvre trois ans plus tôt à bord de son yacht L'Olympia. C'était alors un petit port de pêche bientôt fréquenté par de nombreux peintres, Cross, Matisse, Derain ou Marquet, avant de devenir un lieu touristique et mondain.
L'eau bleutée occupe une grande partie de la surface picturale, mais les reflets des maisons orangées viennent en réduire l'étendue. Située au premier plan, la bouée rouge-orangé focalise le regard, tranchant fortement sur le bleu clair de l'eau du port, tant par ses valeurs foncées que par le contraste des couleurs complémentaires.
Avec le néo-impressionnisme, un impressionnisme scientifique, il ne s'agit plus de rendre la spontanéité de l'impression première. Signac ne travaille pas directement sur le motif mais en atelier à partir d'études réalisées sur nature. Dans La bouée rouge, la technique reste divisionniste, mais s'écarte du strict néo-impressionnisme.
Thadée Natanson, rédacteur de La Revue Blanche, parlant de Signac, déclare : "Il parvient à une acuité de coloris lumineux et vibrant, à une ingéniosité de composition merveilleusement habile à emplir un tableau qui forcent l'admiration ; il respire la sérénité."
L'eau bleutée occupe une grande partie de la surface picturale, mais les reflets des maisons orangées viennent en réduire l'étendue. Située au premier plan, la bouée rouge-orangé focalise le regard, tranchant fortement sur le bleu clair de l'eau du port, tant par ses valeurs foncées que par le contraste des couleurs complémentaires.
Avec le néo-impressionnisme, un impressionnisme scientifique, il ne s'agit plus de rendre la spontanéité de l'impression première. Signac ne travaille pas directement sur le motif mais en atelier à partir d'études réalisées sur nature. Dans La bouée rouge, la technique reste divisionniste, mais s'écarte du strict néo-impressionnisme.
Thadée Natanson, rédacteur de La Revue Blanche, parlant de Signac, déclare : "Il parvient à une acuité de coloris lumineux et vibrant, à une ingéniosité de composition merveilleusement habile à emplir un tableau qui forcent l'admiration ; il respire la sérénité."
